A la suite des enquêtes du magazine 60 millions de consommateurs et de l’ANSES entre 2017 et 2019 qui ont révélé la présence de substances toxiques dans une grande partie des couches pour bébé, de plus en plus de jeunes parents se tournent vers la couche bébé écologique ou couche bio. Quelles sont les raisons de privilégier des couches écologiques ? Comment trouver des couches écologiques de super qualité sans se ruiner ? Quels critères prendre en compte pour faire votre choix ? On vous explique tout.
Une couche bio c’est quoi ?
Une couche dites « bio » est en fait une couche écologique ! Le terme bio signifie « issue de l’Agriculture Biologique ». Pour être qualifié de bio, tout ce qui compose la couche doit pouvoir être composé de matières issues de l’Agriculture Biologique, ce qui n’est pas le cas des couches, même des couches bio.
Parler de « couche bio » est donc un abus de langage. On préférera le terme de « couche écologique », c’est-à-dire d’une couche qui privilégie l’utilisation de matières naturelle d’origine renouvelable, par opposition aux couches qui utilisent des matières issues de la pétrochimie. Ces matières naturelles sont principalement la cellulose présente dans le matelas absorbant mais aussi l’amidon de maïs ou la canne à sucre utilisées pour l’enveloppe extérieure, le voile de contact et les barrières anti-fuites.
Couche écologique : mieux pour la peau de bébé
En 2017 et 2018, le magazine 60 millions de consommateurs a publié 2 enquêtes révélant la présence de substances chimiques et de perturbateurs endocriniens (pesticides, dioxines, furanes, HAP, formaldéhyde et composés organiques volatils) dans un grand nombre de couches pour bébé. A la suite de cette alerte, le gouvernement a demandé à l’ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire) d’évaluer la sécurité des couches pour bébé à usage unique. Le rapport publié en 2019 par l’Anses s’est révélé plutôt sévère : la majorité des couches pour bébé contenait des substances toxiques, allergisantes et cancérigènes en dépassement des seuils sanitaires.
Il s’agissait de substances parfumantes (parfum ou lotion) ajoutées intentionnellement, de matières premières contaminées à la source par des pesticides (glyphosate) ou des composés organiques volatils, mais aussi des substances toxiques formées lors des procédés de fabrication (blanchiment, collage) comme le dioxyde de chlore, les dioxines et les furanes.
Les références testées étaient majoritairement des couches retrouvées en grande surface, à savoir de grandes marques nationales et des marques de distributeurs dont quelques références de couches jetables écologiques.
La présence de ces substances indésirables s’explique principalement par le choix des matières premières et la qualité des procédés de fabrication.
Un meilleur choix de matières premières
La plupart des couches écologiques sont sans parfum, sans lotion, sans colorant et sans latex (dans les élastiques) car ces substances peuvent favoriser des réactions allergiques et des irritations de la peau d’un nouveau-né. Les couches écologiques contiennent d’une manière générale moins de produits chimiques voir pas du tout, contrairement aux couches jetables classiques. Pour vous en assurer, n’hésitez pas à consulter les analyses chimiques des marques qui les publient.
Même si l’ANSES recommande de ne pas utiliser d’indicateur d’humidité qui peut entraîner la formation de HAP, un grand nombre de couches écologiques en sont encore dotées. Vérifiez donc bien la composition et privilégiez les couches sans indicateur.
La plupart des couches écologiques remplacent au maximum les matières synthétiques par des matières premières renouvelables. C’est le cas de nos couches koosh qui sont composées de cellulose naturelle issue de pulpe de bois mais aussi d’un voile de contact avec la peau et de barrières anti-fuites à base de canne à sucre et d’amidon de maïs. Elles sont beaucoup plus douces et plus confortables pour les fesses de bébé que le polypropylène ou polyéthylène (c’est-à-dire du plastique). L’utilisation de ces matières limite aussi le risque de HAP, un polluant industriel issu du plastique.
Ne vous fiez pas trop aux mentions « testées sous contrôle dermatologique » ou « hypoallergéniques » ni aux différents labels car l’Anses a par exemple retrouvé des substances toxiques dans des couches certifiées Écolabel ou OEKO-TEX.
Un meilleur contrôle des procédés de fabrication
Contrairement aux couches jetables classiques, la plupart des couches écologiques blanchissent la cellulose présente dans le cœur absorbant selon la méthode TCF (Totally Chlorine Free) c’est-à-dire sans chlore NI dioxyde de chlore, à l’inverse de la méthode ECF (Elementary Chlorine Free) qui se fait sans chlore élémentaire mais avec du dioxyde de chlore, c’est-à-dire un dérivé de chlore.
Le rapport de l’ANSES confirme que le blanchiment de la cellulose selon la méthode ECF peut entrainer la formation de dioxines et de furanes chlorés.
Si aujourd’hui plus aucune couche n’est blanchie au chlore élémentaire, la majorité utilise la méthode ECF. Seulement 5% des couches sont blanchies selon la méthode TCF ! Si vous lisez « blanchies sans chlore élémentaire » ou « blanchies sans chlore », c’est que les couches ont été blanchies avec du dioxyde de chlore !
Il y a très peu de communication au sujet du collage à haute température qui peut entraîner la formation de dioxines, de furanes et de PCB selon l’ANSES. Pour minimiser au maximum ce risque, nous fabriquons nos couches koosh dans une usine française qui est la seule à utiliser un collage basse température, inférieure de 20 à 30° à la moyenne.
Couche écologique : mieux pour l’environnement
Les couches écologiques privilégient les matériaux naturels et renouvelables aux matériaux synthétiques. Les meilleures couches écolo utilisent par exemple un voile de contact et des barrières anti-fuites 100% d’origine naturelle à base d’amidon de maïs et de canne à sucre et une cellulose certifiée FSC, c’est-à-dire issue de forêts gérées durablement.
Leur fabrication se fait en général selon des procédés plus vertueux sur le plan environnemental. Certaines usines utilisent par exemple de l’électricité verte. L’usine dans laquelle nous fabriquons nos supers couches, située en France dans les Vosges, revalorise 99% de ses déchets, soit en les recyclant soit en leur donnant une seconde vie. Elle fait très attention aux produits de nettoyage appliqués et utilise de la peinture alimentaire au sol pour limiter les risques de contamination sur les chaines de production !
Enfin, les emballages des couches écologiques sont le plus souvent composés de matières recyclées ou biosourcées.
N’hésitez pas à privilégier les couches écologiques fabriquées en France, limitant ainsi l’impact environnemental lié au transport.
Couche écologique : au moins tout aussi absorbante
L’absorption d’une couche est assurée par le couple SAP (polyacrylate de sodium) / cellulose.
Le SAP, issue de la pétrochimie, correspond à des petites billes de polyacrylate de sodium qui ont la capacité d’absorber et de retenir l’eau. Ces 30 dernières années, la quantité de cellulose utilisée dans les couches à plutôt diminué au profit de ce composé, synthétique, mais très absorbant.
Les couches écologiques font aujourd’hui la démarche inverse. Si l’utilisation de SAP reste indispensable, même pour les couches écologiques, celles-ci en contiennent tout simplement moins. Pour garantir une absorption de qualité, elle compense cette plus faible quantité de SAP par une utilisation plus importante de cellulose, ce qui les rend un peu plus épaisses mais tout aussi absorbantes.
Là encore, toutes les couches écologiques ne se valent pas car l’absorption dépend de la qualité de la cellulose et du SAP utilisés mais aussi de la technique de propulsion du SAP dans la cellulose.
Pour se faire une idée de capacité d’absorption d’une couche, rien de mieux que de la tester avant de se décider.
Couche écologique : pas forcément plus cher pour le porte-monnaie
Les couches écologiques sont plus respectueuses de la peau de bébé, de l’environnement et tout aussi absorbantes (si ce n’est plus) qu’une couche classique. En plus, elles ne sont pas forcément beaucoup plus chères ! Certaines marques françaises proposent un système d’abonnement sur internet sans intermédiaires, ultra pratique. En plus de simplifier la vie des parents (livraison à domicile, pas de problèmes de stock… J), cela permet de profiter de très bons produits tout en payant un peu moins cher, bref, de bénéficier d’un très bon rapport qualité / prix !
Attention, tous les abonnements ne se valent pas, tant sur le plan de la qualité des couches que sur le prix. Il faut pour cela comparer les prix des couches à l’unité car toutes les marques n’incluent pas le même nombre de couches. C’est surtout les tailles 3, 4 et 5 qu’il faut comparer car ces tailles représentent 85% de ce que bébé va porter de la naissance à l’acquisition de la propreté.
Chez koosh, en tant que parents, il était difficile de faire des compromis sur la qualité. Mais on a voulu rendre notre super couche écolo la plus accessible possible en la proposant par abonnement sans engagement et avec un prix dégressif. Plus vous ajoutez de produits d’hygiène (liniment, eau micellaire, lingettes, etc.) à votre abonnement aux couches et plus le prix de la couche diminue ! Cela vous permet de bénéficier de supers produits tout en faisant un peu d’économies !
Conclusion
Au regard des différentes études sur la toxicité des couches et compte tenu du fait que les couches seront en contact permanent avec la peau sensible de bébé pendant presque 3 ans, mieux vaut privilégier la qualité en choisissant des couches écologiques pour votre bébé. Toutes ne se valent pas, n’hésitez pas à consulter la composition de la couche et les rapports d’analyse chimique.
Privilégiez la qualité vous permettra aussi de diminuer le risque que votre nourrisson se retrouvent avec les fesses rouges ou un érythème fessier, ce qui n’est jamais agréable à gérer.
Chez koosh, vous pouvez tester un paquet de nos supers couches écolos en commandant notre kit d’essai. Il est 100% remboursé si vous décidez de vous abonner.
Article écrit par Andrea, fondatrice de koosh et maman de Robyn et Maxine, illustré par Pierre, papa artiste