Votre bébé n’est maintenant plus vraiment un tout petit. Il a bien grandi, il est de plus en plus autonome. Vous vous posez la question de passer de la couche bébé classique aux couches-culottes aussi appelées culottes d’apprentissage ou pants. Comment savoir quand c’est LE bon moment pour votre enfant ? Comment choisir la bonne couche-culotte ? On vous partage notre expérience de parents.
Quelle est la différence entre couche et couche-culotte ?
La différence entre une couche de bébé et une couche-culotte se situe au niveau du système de fermeture et de la manière de mettre la couche ou de l’enlever. Une couche se ferme à l’aide d’attaches que l’on vient positionner sur une bande auto-agrippante appelée « récepteur ». La couche culotte s’enfile comme un sous-vêtement, le système d’attache étant remplacé par une ceinture élastique ou des panneaux latéraux élastiques.
Toutes les deux remplissent la même fonction : absorber les urines et les selles tout en gardant les fesses de bébé au sec. Le guide des tailles et le nombre de couches par paquet de couches est exactement le même. Cependant il n’y a pas de taille 0, 1 ou 2 pour les couches-culottes. Elles démarrent parfois à la taille 3 mais sont le plus souvent proposées en taille 4, 5, et 6. Les couches-culottes sont en général un peu moins absorbantes que les couches. Elles s’ajustent aussi un peu moins bien au corps du bébé pour éviter les fuites. Leur usage est donc parfait en journée pour la transition vers le pot. Pour la nuit, les couches classiques sont plus adaptées.
A noter enfin que les couches-culottes sont généralement un peu plus chères que les couches classiques.
De la même manière qu’il existe des couches jetables et des couches-culottes jetables, vous trouverez également des couches lavables (aussi appelées couches de tissu réutilisables) et des couches-culottes lavables pour bébés.
Quand passer aux couches-culottes ?
La couche-culotte est surtout pratique pour l’apprentissage de la propreté, c’est-à-dire à partir de l’âge de 2 ans, quand l’enfant est prêt sur le plan physiologique (contrôle de ses sphincters et de sa vessie) et psychologique. C’est l’âge où il commence à être plus autonome et à exprimer davantage ses besoins. Avant cette période, le nettoyage des fesses, surtout en cas de selles, est bien plus pratique avec une couche classique en position couchée sur la table à langer.
L’usage des couches-culottes va donc correspondre à une période particulière de l’évolution de l’enfant qui marque le début de la fin des couches en journée J. Si vous observez les signaux suivants, c’est que votre enfant est probablement prêt pour les couches-culottes :
- Il marche maintenant avec aisance et n’a plus de soucis d’équilibre quand il s’assoit et se relève
- Il peut descendre et remonter son pantalon tout seul (et donc potentiellement aussi des sous-vêtements, des culottes, des slips)
- Il veut tout faire tout seul (« moi je »)
- Il fait caca de façon plus régulière et toujours au même moment de la journée
- Il se plaint de sa couche dès qu’elle est humide ou souillée par les selles
- Il s’intéresse de plus en plus aux toilettes, au pot, et au papier-toilette à dérouler
Quand on a senti que Robyn commençait à s’intéresser au pot, elle avait un peu plus de 2 ans, on lui a proposé de le choisir elle-même (elle était toute contente de son pot en forme de baleine). Elle joue beaucoup avec sa maison de poupée et ses petites souris alors on lui a aussi offert un petit pot pour ses bébés souris. Enfin, on a acheté le livre « P’tit loup va sur le pot ». Il se trouve aussi que c’était le début de l’été, période idéale pour commencer la propreté parce que les vêtements sont plus légers et amples. Elle a continué en revanche à porter des couches la nuit.
L’important est de ne pas forcer votre enfant mais d’être à son écoute et de suivre son rythme. Lorsqu’il est prêt, il ne faut pas hésiter à l’encourager, à lui expliquer que les petits accidents sont normaux, nécessaires et pas graves du tout et à le féliciter dès qu’il a fait son premier pipi ou caca sur le pot. La couche-culotte est une transition idéale entre la couche et la culotte ou le slip.
Comment choisir la bonne couche-culotte ?
Comme pour les couches, il faut prendre le temps de regarder la composition de la couche-culotte ainsi que les résultats des analyses chimiques. En effet, le magazine 60 millions de consommateurs puis l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire) ont révélé la présence de substances nocives (dioxines, furanes, hydrocarbures aromatiques polycycliques, glyphosate, perturbateurs endocriniens…) dans la très grande majorité des couches à usage unique testées, en dépassement des seuils sanitaires. Or les couches-culottes sont composées des mêmes matières premières que les couches et donc soumises aux mêmes risques de toxicité.
Par précaution, privilégiez donc les couches écologiques qui ne contiennent pas substances toxiques et qui sont blanchies par la méthode TCF, c’est-à-dire sans chlore élémentaire ni dioxyde de chlore. La méthode de blanchiment ECF, la plus répandue, se fait sans chlore élémentaire mais avec du dioxyde de chlore, un dérivé du chlore qui favorise la formation de dioxines et de furanes.
Comme pour les couches jetables, privilégiez les couches-culottes écologiques qui utilisent des matières premières naturelles au contact de la peau de bébé (voiles de contact et barrières anti-fuites). Ces matières sont beaucoup plus douces et confortables.
Notez aussi que les procédés de fabrication des couches écologiques sont en général plus vertueux que ceux des couches non écologiques. L’usine française, située dans les Vosges, que nous avons choisi pour fabriquer nos couches koosh est par exemple pleinement engagée dans une démarche de réduction de son empreinte environnementale (utilisation d’électricité verte, revalorisation de 99% de ses déchets…).
De manière plus générale, pensez à vérifier l’absence de parfum, de lotion, de colorant ou de latex (au niveau des élastiques).
Choisissez une couche-culotte avec une ceinture élastique plutôt qu’avec des panneaux latéraux. La ceinture élastique à 360° fait tout le tour de taille contrairement aux panneaux latéraux. Elle s’ajuste donc mieux à la morphologie de bébé, se remonte bien au niveau de la taille et ne laisse pas de traces. Chez koosh, nous avons choisi une ceinture élastique qui s’ajuste parfaitement à l’anatomie de bébé avec un grammage élevé pour un maximum de douceur.
Côté absorbant et effet « au sec », choisissez une couche-culotte de forme anatomique (à l’ancienne) et pas à canaux. Les changes à 3 canaux absorbent moins, font des paquets et donnent un effet mouillé sur la peau de bébé. En effet, ils contiennent beaucoup de SAP (polyacrylate de sodium) et peu de cellulose au niveau de la partie absorbante, ce qui entraîne plusieurs conséquences.
- L’absorption est très rapide (quasi instantanée) mais sature vite (les grains de SAP ne se remplissent pas au maximum).
- Comme il y a moins de matières entre la peau de bébé et le SAP (la cellulose n’est pas là pour faire barrière), la peau de bébé se retrouve presque au contact du SAP. Celle-ci n’est donc jamais au sec, ce qui favorise la macération avec comme conséquence des irritations, des rougeurs, voir un érythème mais aussi de mauvaises odeurs. C’est d’ailleurs pour cette raison que les couches utilisant des systèmes d’absorption à canaux ajoutent souvent des lotions, camouflantes certes, mais hautement allergisantes !
- Enfin, comme la cellulose qui permet de drainer les liquides vers le SAP est présente en très faible quantité, les changes à canaux gonflent au moment de l’absorption en formant une poche qui pend aux fesses des bébés.
Dans les changes anatomiques, la cellulose est présente en plus grande quantité et entoure le SAP comme un sandwich. Le SAP est projeté uniformément dans la cellulose et gonfle au contact de l’urine sans former une poche qui pend. L’absorption est moins rapide mais optimale (les grains de SAP sont remplis au maximum). La cellulose joue son rôle de barrière drainante pour garder les fesses de bébé au sec. Résultat : pas d’odeurs de macération, pas d’érythème fessier et moins de risques de fuites.
Enfin, veillez à ce que la couche-culotte soit soudée à l’ultra-son et pas avec de la colle. Cela permet d’éviter les démangeaisons.
Conclusion
Prêtes à être enfilées, les couches-culottes sont d’une grande aide au moment de l’apprentissage de la propreté et un pas de plus vers l’autonomie et le pot. Elles ne permettent cependant pas de remplacer complètement les couches traditionnelles, plus absorbantes et mieux ajustées, notamment la nuit.
Comme pour les couches de bébé, il faut veiller à choisir une couche-culotte sans produits chimiques et avec un contact peau en matière d’origine naturelle.
Pensez également à changer la couche de manière régulière pour éviter les irritations dues au phénomène de macération de la peau au contact des urines et des matières fécales. N’hésitez pas à utiliser des produits d’hygiène cosmétiques naturels comme le liniment qui est parfait pour protéger les fesses et prévenir les rougeurs.
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Article écrit par Andrea, fondatrice de koosh et maman de Robyn et Maxine, illustré par Pierre, papa artiste